La plage et la rivière 17 juillet, 2011
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Pour une fois, l’image n’est pas lâchement pompée sur Internet. Elle est à moi.
Ca fait longtemps … Très longtemps que je n’ai rien publié de valable ici. A chaque fois que je reviens je vois des pubs qui s’intercalent entre les articles. Bientôt il y en aura entre les marches de nos escaliers, entre les pages de nos livres, entre nos doigts, entre nos battements de cils.
J’ai eu parfois envie de fermer ce blog mais je me suis dit, après tout, peut être qu’un jour j’aurai envie d’y revenir … Et me voilà. Je ne sais même pas si je parle à quelqu’un, si quelqu’un me lit. Internet est une grotte dans laquelle on hurle sans savoir si ceux qui y vivent sont des milliers de vivants, ou s’ils sont partis depuis longtemps.
D’abord :
J’ai découvert Victor Ségalen. Ce nom était loin de m’être inconnu mais l’homme et l’oeuvre l’étaient. J’ai été poussée par une conférence formidable sur sa vie et ses livres, à me plonger dans « Les Immémoriaux ».
Il ne faut pas mentir sur un livre : c’est un roman parfois difficile à suivre, avec un vocabulaire d’une autre langue, des descriptions et des tournures de phrases dont on ne sait jamais si elles sont réelles ou rêvées. Il y a aussi de l’humour et surtout, un vent de voyage et de retour sur soi, un miroir de notre humanité. J’ai enchaîné avec le très curieux « Papalagui », cette oeuvre de philosophie drôle et percutante rédigée par un Samoan (des îles Samoas, Pacifique) qui a voyagé en Europe au début du XXe siècle et qui juge sévèrement nos « maladies », nos obsessions, notre arrogance et nos contradictions d’occidentaux obsédés par nos petits esprits et dédaigneux de nos corps tels que la nature les a faits. Un livre qui donne envie de courir pieds nus sur le sable. Mais sur le sable de Bora-Bora, of course.
Ensuite :
Armand Robin m’intrigue. Il m’a joyeusement terrassée en 3 pages exactement. J’attends de le croiser à nouveau, je le guette, ça ne saurait tarder. En attendant, je vais à la pêche aux découvertes dans “Balade en Bretagne Nord sur les pas des écrivains”.
Enfin :
Je cours après Philippe Le Guillou (je remonte la rivière), que j’essaye de cerner à travers ses romans estampillés NRF (c’est donc un effort, pour moi). J’espère qu’il m’en sait gréé. Les écrivains ont toujours plus de choses à dire que ce qu’ils écrivent.
Pour le moment, je n’ai rien à ajouter, alors si quelqu’un est là, à bientôt !