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Italie, Chine, BD et love-litt’ 5 mai, 2010
Une petite confession ?
Depuis quelques temps j’essaye de redonner vie à ce blog en changeant de ton et en laissant tomber les contraintes de la formule « résumé-critique ». Bilan : deux articles en deux jours, c’est plutôt bien parti ;-)
Donc, comme c’est écrit dans l’encart en haut à droite, je suis en train de lire Le Rideau de jade, un livre de poche offert par les éditions … du Livre de Poche (les éditeurs n’en sont pas encore à offrir les livres de leurs concurrents, enfin pas à ma connaissance). C’est une très bonne surprise. C’est encore au 18e siècle, mais loin de Diderot et Voltaire (bien que celui-ci soit mentionné). On est dans l’âge d’or du théâtre italien et … en Chine dans les appartements de l’impératrice. Deux mondes différents, reliés par la Compagnie de Jésus (et là il faut se remémorer ses cours d’histoire pour voir le rapport) (ou lire Le Rideau de jade).
Edit du lendemain : le Nouvel Obs de cette semaine publie un article sur les 400 ans de la mort de Matteo Ricci, premier jésuite admis à la cours de Chine, et personnage du roman de Isaia Innnaccone. Dire que pendant 25 ans j’avais jamais entendu parler de ce type …
La malle aux trésors que représentait le bac à BD pendant ma pause de midi s’est transformé en boîte à déception. Deux one-shots en une heure : le premier* c’est l’histoire d’un type qui est en fait un ours. La critique de la société du rendement et de l’exploitation du travailleur est peu subtile, lourde comme un cheval mort, dirait l’autre. La deuxième**, c’est un type qui part en vacances avec sa famille et qui se remet en question. Malheureusement ses états d’âme sont un peu obscurs et me laissent de marbre. Mais je reconnais les avoir parcouru un peu vite.
Et pour finir, un roman d’amour***. Trois personnages beaux et riches : une jolie femme, un père et son fils, tous particulièrement obsédés, se lancent des regards brûlants, déchirent leurs chemises et font pousser des gardénias. La jeune femme de la couverture n’a pas l’air d’être née de la dernière pluie et la traditionnelle double-comparaison à Jane Eyre et aux Hauts de hurlevent dans le résumé de l’éditeur ne pouvaient pas induire le lecteur en erreur. Mais pourtant je le JURE DEVANT DIEU je ne savais pas que c’était un roman à l’eau de rose … Mais bon, je ne pouvais quand même pas ne pas le terminer sans savoir une bonne fois pour toute qui couche avec qui et pourquoi les roses anciennes sentent si bon quand le printemps arrive. Cela dit, le nombre de critiques positives m’étonnent. Il est question d’opéra, de tragédie, de rédemption, de philosophie, etc. là où je ne vois qu’un livre où le but ultime de chaque personnage est de s’envoyer en l’air avec la première personne venue, du moment qu’elle sente vaguement le jasmin. Je suis peut-être trop difficile.
Recette indienne du Lassi la rose : mélanger du lait caillé avec quelques cuillères d’eau rose, fouettez et réservez une demi heure au frigérateur.
*Albert le Magnifique, de Daniel Blancou
**L’année dernière, scénario de Marc Lizano et dessin de Emmanuel Moynot
***Une femme simple et honnête, de Robert Goolrick
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