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lectures

 

Chaos calme 1 décembre, 2008

Classé dans : C'est pas mal — morganedoc @ 15:06

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Titre : Chaos calme

Auteur : Sandro Veronesi

Le jour où il sauve une femme de la noyade, Pierto Palladini apprend que sa femme est brutalement décédée. Désormais seul pour élever sa fille, il campe sans raison toute la journée devant l’école de celle-ci, attendant la douleur qui ne vient pas. Sa famille, ses amis et ses collègues de travail se succèdent à ses côtés sur un banc ou dans sa voiture pour lui raconter leurs propres angoisses.

Difficile de faire une critique de ce livre. D’abord, il y a ce premier chapitre très bien écrit, dense et profond, surprenant, qui promet beaucoup. Puis il y a cette danse de personnages, cette réflexion sur le capitalisme, quelques histoires de fesses, des histoires ébauchées et pas terminées, bref, une profusion de bonnes idées qui se noient les unes dans les autres et finissent par ne rien donner. Ce chaos calme a quelque chose de stérile et de provocateur. On sent chez Sandro Veronesi le désir de bien faire, de trop en faire, peut-être, pour accrocher son lecteur, pour finalement perdre le fil de sa propre histoire. Voilà un roman qui ne semble pas atteindre son but. On cherche en vain dans chaque scène un fil conducteur, une évolution, une question ou une réponse, sans trouver rien d’autre qu’une sorte d’imposture, jusqu’à mettre en scène du sexe violent et des personnages très puissant comme d’ultimes tentatives d’accroches qui tuent l’émotion et la poésie qui jalonnent pourtant ce roman d’un bout à l’autre.

 

 

Où on va papa ? 22 novembre, 2008

Classé dans : C'est un coup de coeur — morganedoc @ 15:14

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Titre : Où on va papa ?

Auteur : Jean-Louis Fournier

Jean-Louis Fournier est le moins verni des papas. Il a deux fils handicapés lourdement, physiquement et mentalement. Cet humoriste et réalisateur TV n’a jamais parlé de ses enfants. C’était pour mieux le faire plus tard, maintenant que l’un est au ciel et que l’autre est définitivement plongé dans un monde auquel nous n’avons pas accès.

Y’a des livres comme ça qui valent le coup de s’intéresser un tant soit peu à la rentrée littéraire. Du talent, Jean-Louis en a assez pour réussir à faire sourire sur un sujet aussi grave. Ces petites scènes lumineuses de vie quotidienne ont toutes quelque chose à nous apprendre, ou une leçon à nous donner. Ce qui surprend le plus, c’est le recul nécessaire qu’il aura fallu à l’auteur pour écrire un roman aussi bien construit, si juste dans le ton, si travaillé qu’il en est sincère et qu’il parle à chacun. Ce témoignage semble nous appeler et avoir besoin de notre écoute attentive, que l’on accorde avec la facilité que permet l’humilité de l’auteur. Hum hum, vous avez dit humilité ? Bah oui, c’est ce qui semble manquer aujourd’hui à certains pontes de la rentrée littéraire. A mon humble avis.

 

 

Un jour avant Pâques 20 novembre, 2008

Classé dans : C'est pas mal — morganedoc @ 11:24

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Titre : Un jour avant Pâques

Auteur : Zoyâ Pirzâd

Au bord de la mer Caspienne, un jeune garçon découvre les prodiges minuscules de l’univers, comme la visite d’une coccinelle ou les joies et jeux de l’enfance avec son amie Tahereh. Lui est Arménien. Elle, fille du concierge musulman de l’école.
Ainsi se côtoient dans la petite communauté arménienne, entre l’église, l’école et le cimetière, chrétiens et musulmans, femmes et hommes, crispations anciennes et libres aspirations.
Pâques, c’est la fête des œufs peints, des pensées blanches, des pâtisseries à la fleur d’oranger. C’est aussi l’occasion d’allers et retours entre passé et présent, entre Téhéran et le village de l’enfance – tout un quotidien dessiné ici avec virtuosité, un art précieux du détail et beaucoup de finesse. (Zulma).

Eh oui : j’ai repris le résumé commis par les éditions Zulma, étant moi-même dans l’incapacité d’en produire un. J’ai bien l’impression d’être passée à côté de ce livre. Je partais pourtant avec un bon à priori, parce que j’ai beaucoup aimé la lecture de « On s’y fera ». Je m’attendais à retrouver ces voix de femmes qui m’avaient beaucoup plues, aussi j’ai été déroutée par le fait que le narrateur soit un homme. J’ai aussi eu du mal à intégrer les relations entre les personnages, puis à faire le lien entre les différents temps de la narration. C’est vraiment dommage : je devais avoir l’esprit ailleurs, probablement dans « Chaos Calme » de Veronesi que j’ai commencé à feuilleter dès que je l’ai eu dans les mains et qui m’a fait une très forte impression dès le premier chapitre, probablement aussi par « Où on va papa ? » de Jean-Louis Fournier que je trimballe dans mon sac sans me résoudre à le lâcher. Le roman sensible et subtile de Zoyâ Pirzad a été écrasé dans mon esprit par deux livres très attendus et à l’écriture (peut-être) plus dense avec laquelle j’ai plus d’affinité.

 

 

Une histoire de tout, ou presque … 17 novembre, 2008

Classé dans : C'est un coup de coeur — morganedoc @ 17:39

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Titre : Une histoire de tout, ou presque …

Auteur : Bill Bryson

Bill Bryson sait presque tout, et il aime bien en parler. De la création de l’univers à la découverte des premiers hominidés en passant par le fonds des océans, Newton, l’infiniment petit, Marie Curie, le climat, les volcans, Einstein et un certains nombres de scientifiques originaux et attachants, il fait le point sur ce qu’on sait. Et surtout sur ce qu’on ne sait pas encore.

Ce pavé est un vrai voyage à travers la connaissance. Avec beaucoup d’humour, de simplicité et de clarté, Bill Bryon m’a enfin fait comprendre le principe même de la chimie. Bien sûr, je ne retiendrai peut-être que 10 % (et encore) de ce que j’ai lu, mais il n’y a pas un chapitre qui m’ait barbé ou que j’ai été tentée de sauter discrètement. Pour quiconque éprouvant une vague curiosité pour un domaine relevant de la science, ce livre est une occasion de s’ouvrir à de très nombreux sujets. L’idée maîtresse que je retiens : on ne sait rien, dfinitivement. La sacro-sainte tectonique des plaques ? Elle est remise en question. L’âge de l’univers ? Inconnu. La composition de la Terre ? Un mystère. La différence entre homo sapiens et neanderthalis ? On n’en sait rien. Le nombre d’espèce sous-marine connues ? A peine 10%. Ce livre remet un certain nombre de chose à leur place, et se termine en beauté sur l’action de l’homme sur la nature : il nous a fallu 70 petites années pour anéantir l’espèce des dodos, et je vous parle pas des autres. En tout cas, voilà un tour de force dans le domaine de la vulgarisation scientifique.

 

 

Ma vie est tout à fait fascinante et Notes 14 novembre, 2008

Classé dans : C'est super — morganedoc @ 14:51

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                 Titre : Ma vie est tout à fait fascinante              Titre : Notes

                  Auteur Pénélope Bagieu                               Auteur : Boulet

Strips de la vie moderne, clins d’oeil, humour, considérations intimes, nombrils, références culturelles 90′s, génération Y et private jokes. Bienvenue dans les albums  »must-have » qui surfent sur la very crête de la vague des BD tirés des blogs de dessinateurs.

Deux bonnes idées de cadeau de Noël, le premier pour les filles et le deuxième pour les garçons. C’est sympa, frais, facile et rapide à lire. Dommage que les Notes de Boulet aient été imprimées sur un format aussi petit …

 

 

Apprendre à mourir : la méthode Schopenhauer 5 novembre, 2008

Classé dans : C'est un coup de coeur — morganedoc @ 11:29

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Titre : Apprendre à mourir : la méthode Schopenhauer

Auteur : Irvin Yalom

Julius a encore la pêche à 65 ans. Psychiatre, il s’épanouit dans son métier et au sein de la psychothérapie de groupe dont il est responsable. Autant dire qu’il prend comme un coup de massue l’annonce de son médecin : il a un cancer et il lui reste au mieux une année de bonne santé. Julius cherche en vain du réconfort dans les paroles qu’il a lui-même proférées à ses patients. En se retournant vers son passé, il tombe sur le cas de Philip Slate, l’un des échecs de sa carrière. Il se décide à reprende contact avec lui et apprend l’impensable : Philip est devenu … psychiatre. Il est arrogant, détestable et assure que Schopenhauer l’a guéri de tout.

C’est un vrai plaisir de lire Irvin Yalom. Ses titres énigmatiques et plombés ont du rebuter plus d’un client de librairie, quel dommage ! L’écriture est fluide et Irvin Yalom possède une rare maîtrise du suspense et de l’intrigue. Jamais la lecture n’est fastidieuse. Ce livre met en place des personnages qui prennent toute leur importance et leur intérêt dans les rapports qu’il entetiennent les uns avec les autres. Pas de révélation sur le sens de la vie dans ce roman, mais quelques leçons d’humilité sur l’instant présent et une invitation à ne plus craindre ses propres émotions. Enfin, parce que faut pas déconner, on apprend pas mal de choses sur la vie de Schopenhauer. Si on n’est pas intéressé, on peut aussi sauter un chapitre sur trois.

 

 

A-Apocalypse 28 octobre, 2008

Classé dans : C'est super — morganedoc @ 10:07

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Titre : A-Apocalypse : bande-son pour fin du monde

Auteur : Scott Westerfeld

Moz et son pote Zahler sont passionnés de musique. Depuis des années ils répètent sans relâche les mêmes accords dans l’espoir de trouver un groupe … Qui se matérialise bientôt sous les traits de Pearl, une perfectionniste qui joue d’à peu près tous les instruments. Moz dégote une batteuse d’exception qui joue dans un square. Il manque une chanteuse : ce sera Minerva, l’amie de Pearl, qui vit recluse depuis quelques années suite à une infection étrange. Mais le nouveau groupe ne voit pas qu’autour de leurs rêves de gloire, le monde est en train de changer : les villes sont désertées, les rats envahissent la ville et de drôles de grosses bestioles semblent envahir les rames de métro.

Une très bonne suite pour V-Virus. De tous les romans de Scott Westerfeld que j’ai lu, c’est sûrement le mieux contruit : la narration passe successivement d’un personnage à l’autre. Chacun leur tour, ils prennent l’épaisseur et la dimension qui manquaient aux personnages secondaires de la série Uglies. Nouveau aussi, le thème de la musique qui rassemble tous les personnages. Un tome qui peut se lire séparément du premier, même si on retrouve les personnages de V-Virus à la fin. Finalement, Scott Westerfeld ne renouvelle pas les ressorts de ses intrigues (une bande de jeunes guidés par un rêve qui se révèle futile, la révélation d’un talent unique, les amours contrariés et enfin, le retour des héros, comme Tally et Shay, finalement) mais se bonifie au fil du temps. Seul remarque : je ne comprend toujours pourquoi les titres de la série ont cette forme particulière, d’ailleurs les titres originaux n’ont rien à voir avec cette répétition de la première lettre.

Edit : Un petit mot sur Marc-André Grondin, sublime héros de mon film préféré CRAZY, qui joue dans Bouquet Final avec Didier Bourdon (sortie le 05/11/2008). Je l’ai vu hier soir au Grand journal : après une demi-heure à le confondre avec Gaspard Ulliel (ressemblance frappante !!) j’ai enfin reconnu Zachary Beaulieu sous la barbe mal rasée et les cheuveux hirsute. Bref, tout ça pour parler de CRAZY et vous pousser à voir ce film qui a été vu par un québecois sur 8 !

Arf ça me rappelle mon premier blog dédié au cinéma, y’avais tout plein d’hyperliens et chaque paragraphe avait une couleur différente … Bref, j’ai du le fermer pour des raisons de santé publique sous la pression d’ophtalmos désemparés …

 

 

La vie passionnée de Katherine Mansfield 24 octobre, 2008

Classé dans : C'est pas mal — morganedoc @ 12:03

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Titre : La vie passionnée de Katherine Mansfield

Auteur : Marianne Pierson-Piérard

Katherine Mansfiled a eu une courte vie. née en 1988 en Nouvelle-Zélande, elle quitte sa terre natale pour s’installer à Londres. Passionnée, elle ponctue sa vie de déménagements impromptus, en cultivant des relations avec le milieu littéraire londonien et parisien. Katherine Mansfield est aussi une femme amoureuse d’un chic type qui ne l’abandonnera jamais, même pas quand elle se découvrira une ingrate tuberculose qui la terrassera à l’âge de 34 ans. Pauvre Katherine! Mais cette triste vie n’aurait aucun intérêt si elle n’était pas celle de la plus talentueuse des novellistes. Que je n’ai même pas lu.

Cette biographie date un peu (1979) donc certains éléments manquent probablement, comprenez bien que la pauvre Marianne Pierson-Piérard n’avait pas Wikipedia comme base de travail. Biographie, donc, fidèle et sans parti pris. A noter également que cette auteure se révèle au fil des pages aussi passionnée que la dite-vie de Katherine Mansfiled. Que dire d’autre ? Les étranges personnages de cette autre monde (Londres, début XXe …) aiment changer de noms comme de fiacres, utilisent pseudos et initiales dans leurs correspondances ce qui trouble un peu la lecture. Bref. Venons en au fait. Katherine Mansfield est décédée un 9 janvier. Ce jour-là Simone de Beauvoir fête joyeusement ses 14 ans. Cette année-là, à Paris, elle prenait la décision de consacrer sa vie à la littérature. 62 ans plus tard jour pour jour, c’est moi qui vient au monde. Le 14 avril de l’année suivante, Simone décède à son tour. Ca ne veux rien dire mais ça me fait plaisir de voir des signes là où il n’y en a pas.

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La Théorie des cordes 20 octobre, 2008

Classé dans : C'est pas mal — morganedoc @ 12:11

 

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Titre : La Théorie des cordes

Auteur : José Carlos Somoza

Elisa Robledo est une belle, jeune et brillante physicienne. Elle a tout pour être heureuse … sauf qu’elle cache un terrible secret. Le genre de secret qui fait froid dans le dos et qui l’oblige à fuir comme une désespérée. Qu’a t’elle fait ? De quelle transgression universelle elle et une équipe de scientifiques se sont rendus coupables dix ans auparavant ? de quoi ont ils peur ? Qu’est ce qui tue aveuglement, férocement ses anciens collaborateurs ? Quel est le sens de la vie et les chemins mènent-ils tous à Rome ? Autant de questions auxquelles ce thriller terrifiant répond. Ou pas.

Brrr, brrrr … Argh, horreur que ce livre qui rescucite le mythe du savant fou qui se prend pour Dieu. Les explications scientifiques sont abordables et sympas à ressortir en soirée (« Tu veux que je t’explique la théorie des cordes ? regarde cette feuille de papier … ») mais il est difficile de démêler les éléments attestés scientifiquement de ceux qui ont été inventés pour les besoins de la narration.  Il y a quand même pas mal de longueurs, et des scènes auraient pu être coupées au montage pour rendre le tout plus haletant. J’ai lu ce livre dans le cadre de recherches pour un projet d’écriture personnel (no comment ;-) et je suis contente parce que ça ne ressemble pas à ce que je veux faire, même s’il y a pas mal de thèmes en commun.

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Pour info, Allociné assure que Twilight sort en janvier 2009 en France …

 

 

On s’y fera 15 octobre, 2008

Classé dans : C'est super — morganedoc @ 15:23

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 Titre : On s’y fera

Auteur : Zoyâ Pirzâd

Et voilà ma critique livrée en temps et en heure aux éditions du Livre de Poche … C’est à dire au dernier moment bien sûr ;-) . en tout cas cette magnifique couverture (j’ai déjà dit ma passion pour l’atout décoratif style tapisserie 70′s des couvertures des éditions Zulma) n’est pas celle que j’ai trimballé dans mon sac ces derniers jours. Puisque le principe de l’opération du Livre de Poche, c’est d’offrir aux blogueurs volontaires un livre qu’ils ont eux-mêmes édité (faut pas déconner) en échange d’une critique. Toujours est-il qu’à peine posté cet article, je cours lire la critique de Liza sur laquelle je me suis abstenue de zyeuter pour ne pas être influencée. Qui elle, je viens de le voir, a eu plus de patience que moi et a trouvé la vraie couverture du livre de poche.

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Et maintenant, ma critique sérieuse et officielle

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On s’y fera, c’est le portrait d’Arezou, une femme tiraillée entre deux générations : celle de sa fille Ayeh, impulsive, attachante et parfois égocentrique, et celle de son embarrassante mère qui ne vit que pour le plaisir de paraître et la réputation. C’est aussi l’amie de la silencieuse et blessée Shirin avec qui Arezou partage ses fous rires et ses doutes.  Arezou, c’est aussi  la femme d’affaire responsable et respectée de son équipe constituée de personnages atypiques et attachants.  Active et divorcée, entourée de femmes que les hommes ont quittées, blessées ou déçues,  elle lutte entre égoïsme et culpabilité pour s’octroyer un brin de bonheur et de tendresse aux côtés de Zardjou , un homme curieux, drôle et attentionné qui ne ressemble ni à son père ni à son ex-mari.

La force d’On s’y fera, ce sont d’abord ces dialogues où les femmes s’expliquent, se chahutent, se disputent et rient aux éclats dans une langue spontanée, riche et parfois maladroite, loin des clichés de femmes muselées et soumises. Ce roman tendre et drôle, c’est aussi l’espoir d’un amour inattendu et réaliste dans sa douceur et sa maladresse,  aussi  léger que bienfaisant, qui se réalise dans l’adversité, la douleur et les conflits du quotidien. C’est aussi l’illustration d’un fossé entre générations à travers Ayeh, l’enfant du divorce, qui s’épanche sans pudeur sur son blog, qui espère et exige tant d’amour et de compréhension de la part sa mère sans la laisser libre d’aimer elle-même quelqu’un d’autre. C’est enfin le poids de la mère soucieuse des apparences, qui refuse  pour sa fille un homme qui ne soit pas à la hauteur de ses espérances. C’est finalement le mélange de plusieurs personnalités contradictoires, souvent généreuses et parfois égoïstes, bavardes et spontanées, expansives, curieuses et parfois intrusives, touchantes mais jamais caricaturales, qui donnent ce roman exalté, drôle et plein d’une fraîcheur d’espoir.

L’avis des autres blogueuses ici (cliquer sur « bonus »)

 

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